Du 12 au 23 novembre dernier, 14 personnes ont suivi la formation à destination des accueillants familiaux au sein du centre de formation professionnelle et de promotions agricoles (CFFPA) de Pouembout. Les objectifs : Accompagner les accueillants familiaux en activité et développer ce mode d’accueil en province Nord.
« Ouvrir son environnement familial et accueillir des personnes handicapées ou âgées », c’est la mission première des accueillants familiaux. Qu’ils soient en exercice ou en développement d’activités, tous se sont donnés rendez-vous au sein du centre de formation professionnelle de Pouembout, pour 70 heures d’apprentissage « majoritairement théoriques sur le métier », révèle Véronique Trimouille, directrice du centre qui supervise l’événement. Cette formation qui s’inscrit dans la démarche d’agrément a été financée par le Conseil du handicap et de la dépendance (CHD) et traduit la volonté de la Nouvelle-Calédonie de promouvoir ce métier et de développer cette offre d’accueil en province Nord.
Au programme de ces deux semaines : une préparation autour de trois modules dispensés par les formateurs de la filière des accompagnateurs d’autonomie de la personne du CFFPA. Le premier concerne la gestion d’entreprise « car ce sont des auto-entrepreneurs », explique Véronique Trimouille ; Le second « s’articule autour de l’information sur les personnes accueillies qui sont en situation de handicap ou de dépendance ». Un apprentissage qui se fait autour d’ateliers de définition des besoins quotidiens, d’aide à la communication, de stimulation des capacités grâce à des projets individualisés ou bien à des animations et autour de la mise en place d’activités de vie sociale. « Et enfin un troisième module, autour des premiers secours civiques de niveau I, pour garantir la sécurité », ajoute Véronique.
Pourtant, pour se lancer dans cette activité, aucun diplôme préalable n’est requis. Mais la formation est obligatoire pour les professionnels agréés ou en cours d’agrément. La majorité des apprentis de cette session est issue du domaine médical. « Nous avons un grand nombre de femmes qui étaient aides-soignantes, des assistantes familiales, des infirmières et des animatrices scolaires », ajoute-t-elle. Pour autant, l’activité est ouverte à tout type de personne. Mais il faut « avoir la fibre sociale » révèle la directrice du centre. Et si la profession est bien représentée en province Sud (27 organismes sont en activité), dans le nord, ce sont deux structures qui sont en activité et deux sont en projet. « C’est une forme d’hébergement à développer dans le Nord », conclue-t-elle.
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