En fin d’année dernière, des séminaires ont eu lieu à Lifou, Dumbéa et Koné, autour du thème « Vers l’école inclusive », en présence du monde éducatif. Yolande Verlaguet, Directrice de la Direction de l’Enseignement de la Nouvelle-Calédonie (DENC), revient sur ce nouvel élan.
Dans le contexte d’évolution de notre école, conformément à la Délibération 106 relative à l’avenir de l’école calédonienne, et de la mise en place du Certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive (CAPPEI), le pôle « besoins éducatifs particuliers – adaptation et scolarisation des élèves en situation de handicap » (BEP-ASH) de la DENC s’est mobilisé pour une série de séminaires sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie.
Destinés à établir un dialogue entre les personnels d’encadrement, les enseignants spécialisés et les psychologues scolaires, ces séminaires se sont tenus sur les trois provinces.
A Lifou, à Dumbéa et à Koné, ont été rassemblés les membres du dispositif des enseignants spécialisés (DESED), les enseignants itinérants, les directeurs d’école accueillant une classe d’intégration scolaire (CLIS). Les conseillers pédagogiques et les inspecteurs de la DENC se sont associés à ces temps de partage.
Le dialogue a été constructif, les enthousiasmes forts, ce qui témoigne de la richesse de notre territoire et de la capacité à innover de la communauté enseignante présente. On y voit aussi le signe de la nécessaire mutation de l’école intégrative vers l’école inclusive. Il s’agit ainsi de mieux appréhender la diversité des élèves et répondre aux missions pédagogiques et éducatives de l’école.
Ces actes des séminaires proposés par Mme Prélois, inspectrice de l’enseignement primaire de la Nouvelle-Calédonie responsable du pôle BEP-ASH à la DENC, ont pour objectif de laisser trace des moments forts de partage, que chacun s’y retrouve, dans ses attentes et ses espoirs.
« Au regard des enjeux, il s’agit d’écrire les premières pages de ce challenge de l’école inclusive qui nous attend. Prenons le temps de relever ce défi, avec patience et ténacité, dans l’écoute et le soutien, en ayant toujours à l’esprit les élèves pour qui nous nous mobilisons ensemble. »
Selon le retour de l’inspectrice et de ses collaborateurs, « il sera difficile de rendre compte de vos réflexions en atelier au travers de ces quelques documents. Ne succombez pas à la frustration par ce goût d’inachevé. Réjouissons-nous plutôt de cette effervescence qui a marqué les échanges ! La plupart des sujets seront repris et approfondis dans les années à venir parce que ces points sont essentiels à l’avancée de l’école inclusive : co-intervention, place des accompagnateurs de vie scolaire (AVS), outils pour les élèves, rôle des directeurs, fonctionnement des écoles, réflexion sur les compétences psychosociales … En conclusion, la communauté qui s’est dessinée lors de ces trois journées au travers des échanges et des collaborations inter-métiers laisse présager du meilleur pour la construction de notre école inclusive. Que chaque participant, chaque partenaire en soit remercié. »