Du handball pour tous à l’Arène de Païta

Le 19 août dernier, l’Entente sportive de Païta organisait sa seconde journée « Hand’Ensemble », dédiée aux personnes à mobilité réduite et aux personnages âgées. Les 4 centres de l’Association solidarité handicap (ASH) avaient fait le déplacement à l’Arène du Sud de Païta pour prendre part aux différents ateliers organisés dans une ambiance festive.

C’est un prix jeunesse attribué par la ville de Païta qui est à l’origine de l’événement. L’Entente sportive de Païta a remporté le 2^e prix de ce concours qui récompense des projets citoyens.

« On nous a remis une enveloppe de 60 000 francs grâce à ce prix. Cela nous a permis d’organiser une rencontre sportive avec des personnes en situation de handicap. C’est un projet qui nous tient à cœur car nous souhaitons mettre en place une section handisport avec l’Entente sportive de Païta », confie Thérèse Kaikilékofé, cadre technique de l’association.

Toutes les conditions étaient réunies pour faire de cette journée une réussite :

« les communes de l’intérieur qui ont une antenne ASH, de Thio à Bourail, en passant par La Foa et Moindou, se sont déplacées. En tout, nous étions une quarantaine de personnes, les encadrants compris, dont la moitié en situation de handicap. Nous avons mis à leur disposition des fauteuils roulants adaptés et, pour le match de handball, le temps de jeu était réduit », poursuit Thérèse.

Des échanges appréciés

Placée sous le signe des échanges et de la convivialité, cette journée baptisée Hand’Ensemble, a remporté un franc succès.

« Les activités organisées étaient variées et festives. On a eu un atelier danse, avec Juliana Bitton, qui intervient régulièrement dans les ateliers à destination des personnes à mobilité réduite. Il y avait aussi des ateliers manuels avec du tressage, de la confection de couronnes de fleurs, des mini-matchs de handball, bien sûr, mais aussi des jeux plus calmes et un repas partagé à l’Arène du Sud. Nos jeunes se sont mélangés et tout le monde a apprécié », explique la cadre technique.

Le club de Païta, qui compte actuellement 70 licenciés, existe depuis 35 ans. C’est la deuxième fois qu’il organise cet événement. Et si l’on en croit les retours positifs du personnel d’encadrement comme des participants, ce ne sera pas la dernière.

« Nous envisageons d’envoyer nos responsables en formation pour ouvrir une section handisport car c’est une demande qui nous a été formulée », conclut Thérèse Kaikilekofé.

Présent tout au long de la journée, François Taumaka, membre de la Commission des sports à la ville de Païta, soutient cette initiative qui, avec son aide, pourrait se concrétiser dans un avenir proche.